Fointiat, V., Girandola, F., & Gosling, P. (2013). La Dissonance cognitive. Quand les actes changent les idées. Paris : Armand Colin.
Développée par Festinger en 1957, la dissonance cognitive est maintenant reconnue dans l’ensemble des sciences humaines. Elle est fondée sur une idée simple : quand nous ressentons un malaise émotionnel suite à une contradiction interne, nous cherchons à réduire ce malaise.
Bien souvent, c’est une contradiction entre un comportement et ce que nous pensons qui provoque une dissonance. Une des façons de réduire ce malaise est alors de justifier notre comportement, en modifiant après-coup nos idées dans le sens de cet acte : « Puisque j’ai agi ainsi, c’est donc que je suis en accord avec ce que j’ai fait. »
Et pourtant, nous pensons que nous sommes des êtres rationnels qui réfléchissent avant d’agir. La théorie de la dissonance montre que, souvent, c’est la situation qui détermine nos comportements et que c’est après-coup que nous justifions nos actes, à nos propres yeux et à ceux des autres.
À partir de ces idées de base, de nombreux travaux ont développé la théorie. Le présent ouvrage associe au rappel de ces bases un panorama des travaux les plus récents : les nouveaux paradigmes, l’importance des émotions, les nouveaux modes de réduction. Sont présentés aussi les facteurs de la dissonance : l’engagement, le Soi et l’identité sociale, le temps, les différences entre les individus.
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